VIEILLIR de Max EYROLLE
« Dès les premières lignes, on est pris par une terrifiante angoisse. Très vite, les larmes arrivent, sans qu’on puisse dominer l’émotion. Ce sont les mots qu’on aurait voulu écrire. On n’arrive pas à prendre de la hauteur comme on le fait d’habitude. Chaque phrase fait trembler en nous un souvenir, un rêve ancien, un cauchemar oublié.
« Dès les premières lignes, on est pris par une terrifiante angoisse. Très vite, les larmes arrivent, sans qu’on puisse dominer l’émotion. Ce sont les mots qu’on aurait voulu écrire. On n’arrive pas à prendre de la hauteur comme on le fait d’habitude. Chaque phrase fait trembler en nous un souvenir, un rêve ancien, un cauchemar oublié. On a envie de crier pour que ça cesse. Mais on s’enfonce toujours plus loin, au profond de l’autre qui est aussi nous. Peur et désir mêlés d’un ailleurs à l’insoutenable beauté. Et lorsque les mots s’arrêtent, qu’ils nous abandonnent sur la berge, on reste démuni, orphelin, quelque part déjà absent du monde… » Danielle Restoin