Le jour de l'Italienne ou Les vraies confidences De Compagnie Eulalie (Rouen) Ed. les Cygnes
Le jour de l'italienne
COMPAGNIE EULALIE
Genre : Théâtre
Comédien(s) : 5
Comédienne(s) : 4
Le jour de l'Italienne ou Les vraies confidences :
comique des répétitions autour de L'épreuve de Marivaux
De Compagnie Eulalie (Rouen) Ed. les Cygnes
9782915459555
ISBN: 978-2-915459-55-5
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Le Jour de l’italienne est un spectacle-confidence, né de l’envie d’une équipe de faire partager sa passion et de dévoiler, avec humour, dérision et sincérité, les rouages des répétitions. Nous n’arrivions pas à répondre à la question récurrente de notre entourage : « que faites-vous pendant deux mois pour répéter une pièce ? »
Comment expliquer le processus de création au théâtre, fait de mille petits riens qui ne se théorisent pas ? Et si on ne se bornait pas à raconter ce qui se passe au plateau, mais aussi dans les loges, à la machine à café, en régie et à la table du metteur en scène?
Par le truchement du théâtre dans le théâtre, notre pari collectif c’est que le spectateur devienne complice de la chose en train de se faire; qu’il se familiarise avec le jargon d’un métier aux codes bien définis, dans un aller-retour entre les mots de Marivaux et les mots de nos professions. On pourrait se prendre à douter de ce qui est écrit ou improvisé... Ça pourrait ressembler à une répétition publique, mais là encore : illusion et apparence.
Car tout est écrit. On pourrait titrer « Théâtre : Mode d’emploi ». On a préféré un hommage au film de François Truffaut, La Nuit Américaine : Le Jour de l’Italienne. À la fois enquête sur Marivaux et portrait vivant d’une profession, Le Jour de l’italienne met à jour la complexité des enjeux de la fabrication d’un spectacle.
Dans le contexte actuel, raconter le mélange d’art et d’artisanat au sein d’une troupe de théâtre, c’est aussi, sous forme de pirouette, donner une réponse à la remise en cause du statut des artistes et à la fragilisation de la culture en général. Pirouette, car ces vraies confidences sur la réalité quotidienne d’un travail astreignant et répétitif, et les péripéties de cette comédie en chantier, déboucheront finalement sur la seule réalité visible depuis la salle : les apparences du plaisir.
L'Auteur et l’équipe de création :
- Sophie LECARPENTIER
Metteur en scène, directrice artistique de la compagnie Eulalie.
Après une formation au CNR (Conservatoire national d’art dramatique) de Rouen (Professeur Yves Pignot), et des études de lettres supérieures (Etude sur « Le langage dramatique de Beaumarchais », publié chez Nizet), elle crée la Compagnie Eulalie, en 1996.
Elle met en scène Une année sans été de Catherine Anne; La plus haute des solitudes d’après Tahar Ben Jelloun ; La tour de Gérard Watkins ; les Rencontrées du bel Hasard de Marc Delaruelle ; Patati patatra et des tralalas de Dieudonné Niangouna ; Le Fait d’habiter Bagnolet, de Vincent Delerm ; Too much fight (derrières les murs) de Frédéric Cherboeuf et Sophie Lecarpentier.
Parallèlement, elle est l’assistante de Jean Dautremay, à la Comédie-Française ; de Michelle Kokosowski, à l’Académie Expérimentale de Théâtre ; de Jean-Pierre Vincent, au Théâtre des Amandiers de Nanterre (Le jeu de l’amour et du hasard, Tartuffe, Lorenzaccio) ; et au Théâtre du Châtelet (Mithridate de Mozart). En 2005, elle devient la collaboratrice artistique de Luc Bondy, à l’Odéon, théâtre de l’Europe (Viol, de Botho Strauss) et au Théâtre des Amandiers de Nanterre (la seconde surprise de
l’Amour de Marivaux).
- Vanessa KOUTSEFF
Après une formation à l’ERAC, (Ecole Régionale d’Acteurs de Cannes), elle a travaillé sous la direction de Jean-Pierre Vincent, de Catherine Marnas, Caroline Guth, Simone Amouyal, David Gauchard, Thierry Guillaumin, Guy-Pierre Couleau.
- Solveig MAUPU
En 2001, elle entre au CNSAD (Conservatoire national supérieur d’art dramatique de Paris ). Elle y rencontre Eric Ruf, Daniel Mesguich, et Joël Jouanneau. Elle a joué également sous la direction de Philippe Adrien, Clément Poirée, Mario Gonzales et Alain Gautré. Au cinéma elle a travaillé avec Philippe Garrel, Claude Mouriéras et Alain Prioul.
- Alix POISSON
Après des études de lettres, elle intègre le CNSAD ( Conservatoire National supérieur d’Art Dramatique de Paris). Elle y rencontre alors Muriel Mayette, Gérard Desarthe, Daniel Mesguish et Mario Gonzales. Elle joue ensuite sous la direction de Philippe Adrien, Géraldine Bénichou, Carlo Cecci (dans le cadre de l’Ecole des Maîtres en Italie, au Portugal et en France) Mathias Langhoff et Jacques Kraemer. En 2006 et 2007, elle a mis en scène et interprétés deux spectacles aux centres culturels du Caire (Grotesque et sublime au 19eme, et Ecrire au féminin),
- Lucie CHABAUDIE
En 2000, elle intègre le CDR (conservatoire national de région) de Bordeaux. Elle y travaille sous la direction de Georges Bigot, Hélène Vincent, Jean-Marie Broucaret, Maury Deschamps, Gilbert Tiberghien, Pilar Anthony... À partir de 2002 elle travaille régulièrement avec le théatre expression 7 à Limoges, sous la direction de Max Eyrolle. Elle joue également, sous la direction de Sandrine Pirès, Renaud Frugier et Guillaume Cantillon. Au cinéma, elle tourne le court-métrage "rendez-vous au tas de sable" avec Malik Zidi sous la direction de Niko Bikialo.
- Xavier CLION
Après une formation au CDR (Conservatoire National de Région) de Tours, puis à l’ERAC, (Ecole Régionale d’Acteurs de Cannes), il a joué sous la direction de Jean-Pierre Vincent, Caroline Guth, David Gauchard, Frédéric Fisbach, Gilles Bouillon, Luc Bondy, Bérénice Collet et dernièrement Xavier Lemaire. À l'écran il a tourné sous la direction de Bertrand Van Effenterre, Lee F. Sullivan et
Eugène Green.
- Emmanuel NOBLET
Après une formation au CDR (Conservatoire National de Région) de Rouen, il entre à l’Académie Théâtrale du CDN de Limoges. Au théâtre, il a joué sous la direction de Silviu Purcarete, Paul Golub, Maurice Attias, Alain Bézu, Catherine Delattre, David Gauchard, Dominique Terrier, Didier Long et Yvan Dacosta. Avec Thierry Collet il a joué en tant que magicien. Il a été assistant à la mise en scène de Xavier Durringer, Paul Golub et Corine Péron. Il fait également des créations et régies lumière pour des concerts (Vincent Delerm) et le théâtre. À la télévision, on l’a vu dans L'Affaire Villemin sur France 3 et ARTE réalisée par Raoul Peck, Les Jurés série pour France 2 de Bertrand Arthuis, Le sanglot des anges série pour France 2 de Jacques Otmezguine, SCALP série pour Canal + réalisé par Xavier Durringer.
- Julien SAADA
Après une formation au cours Florent et au Studio-Théâtre d’Asnières, il intègre le CNSAD (Conservatoire national supérieur d’art dramatique). Il y travaille avec Brigitte Jacques-Wajeman, Eric Ruf, Joël Jouanneau, Jean-Marie Patte, Mario Gonzales, Philippe Adrien et Daniel Mesguish. Il a joué sous la direction de Robert Hossein, Andreï Serban, Thomas Guillardet. Alain Gautré. À la télévision il a joué dans Le grand patron.
- Stéphane BREL
Formé à la classe libre du cours Florent, il crée sa compagnie et monte plusieurs auteurs contemporains tels que Horovitz, Saugeon, Chaffin ou Steinbeck.
Au théâtre, il est mis en scène par J. De Pange J. Heynemann J. Danet, C. Boso , V. Primault. Au Cinéma, il travaille sous la direction d'Alain Corneau, Robert Guédiguian, Vincent De Brus. Et à la télévision il participe à différents téléfilms réalisés en autres par V. Sauveur, C. Huppert, P. Monnier, D. Lepêcheur, C. Faure, ou G. Marx.....
- Luc MUSCILLO
Il commence au théâtre en régie lumière avec Philippe Sazerat pour la compagnie Les Souliers Rouges, puis devient régisseur général pour la compagnie Eulalie. Il travaille ensuite pour la compagnie du Volcan bleu de Paul Golub, dans le cadre du festival de la Luzège en Corrèze, et avec le théâtre du Frêne de Guy Freixe. Il a signé sa première création lumière sur la pièce Too much Fight, mis en scène par Sophie Lecarpentier.
- Sébastien TROUVE
Après une formation en régie spectacle, spécialisation son, au CFPTS, il crée un label, Sumo LP, et produit deux albums. Il a travaillé avec Nanushka Yeaman, a composé, en collaboration avec Bruno Lasnier, la musique originale de La femme squelette création de théâtre dansé de la compagnie Les Souliers Rouges, ainsi que le premier album de Marie Payen. Bruiteur sur Le Fait d’habiter Bagnolet, mise en scène Sophie Lecarpentier, il crée le son sur le dernier spectacle de la compagnie
Eulalie, Too Much Fight.
- Hélène LECARPENTIER
Architecte DPLG et historienne de l’Art, elle crée les premières scénographies de la Compagnie Eulalie. Elle a également collaboré avec J-M Willmotte, Paul Andreu et travaille avec l’agence NC-Nathalie Crinière (scénographie de l’exposition Cocteau au Centre Pompidou, les sciences arabes et Les phéniciens à l’IMA, Pedro Almodovar à la Cinémathèque Française, Artaud, Sartre et l’Enfer à la BNF.
10,00 €
Edition Les Cygnes