LA MONGOLIQUE de MAURICE CIANTAR
La Mongolique
( Jacques Vorageolles, II )
Roman
de Maurice Ciantar
Editions Du Lérot
2015
« Jacques Vorageolles est un rebelle-né. Rebelle à sa famille, qui le dégoûte ; rebelle à l’ordre établi ; rebelle au travail d’esclave. Il se cherche soi-même, soulevé par les vagues puissantes d’une sensibilité exacerbée. Il essaie de s’engager dans la Légion ; on le réforme. Il touche un peu d’argent de sa mère ; il part aussitôt pour Barcelone où il tente des aventures douteuses avec les pseudo-danseuses du Barrio-Chino. À Paris il vit au jour le jour dans une misère totale ; il rencontre Germaine qui s’éprend de lui, avec qui il connaît des heures frénétiques, qu’il vole un peu et qui le chasse. Il donne quelques leçons, chaparde aux étalages, devient chômeur professionnel. Un jour, à la Bibliothèque Sainte-Geneviève, il rencontre cette jeune fille qu’il surnomme la Mongolique, à cause de ses pommettes saillantes. Tous deux vivent alors un amour charnel violent, débridé, sans frein, jusqu’au jour où, ayant refusé de travailler pour gagner sa vie et l’épouser, la Mongolique le rejette à son tour à sa misère et à sa révolte.
» Maurice Ciantar a décrit ici, avec une étrange et fiévreuse force, la vie agitée et cynique d’un jeune homme que le non-conformisme soutient contre la plus affreuse misère et que l’amour transfigure. »
« Né en 1915, d’un père maltais, qui était avocat et peintre, et d’une mère d’origine champenoise. Enfance à Paris et en Angleterre. Études secondaires scientifiques à Paris et Reims (où il eut Georges Bidault comme professeur d’histoire). Ensuite, métiers les plus divers : vendeur en chemiserie, employé de bureau, surveillant d’études, etc… Il tente de s’engager dans l’armée au Maroc, puis à la Légion, – mais il est réformé, Il écrivait [sic, pour la ponctuation et le temps du verbe] alors des nouvelles qu’il publia dans diverses revues.
» Lors de la guerre d’Espagne, il s’engagea dans les brigades internationales, puis de retour à Paris vécut de secours de chômage. Réformé, il ne fut pas mobilisé en 39, et partit pour Biarritz où il fut liftier, puis sur la Côte d’Azur ou [sic] il fut précepteur. Après la Libération, il devint journaliste parlementaire, et fut attaché au cabinet de M. Ramadier. » Texte du prière d’insérer, 1949.
336 pages
9782355481048