Mirbeau Octave
Correspondance avec Jean-François Raffaëlli
textes établis, présentés et annotés par Pierre Michel
Editions Du Lérot
1993
Pendant une douzaine d’années, Jean-François Raffaëlli, le peintre de la banlieue, des fortifications et des petites gens admiré par Huysmans, a été lié d’amitié à Octave Mirbeau, « l’imprécateur au cœur fidèle », le justicier des arts et des lettres. Même répulsion pour l’académisme et l’art aseptisé et mystificateur, mêmes préoccupations sociales, même pitié pour les souffrants de ce monde, même souci de frayer des voies nouvelles à leur art.
Jusqu’au jour où leurs chemins ont divergé… À travers leur correspondance et les articles que Mirbeau a consacrés au peintre, ce ne sont pas seulement deux hommes et deux créateurs que l’on entend, mais c’est aussi toute une époque de recherches et de turbulences, où les combats esthétiques sont inséparables des luttes politiques.
