livre en français

2008

Serge BELLU

384 pages, format 24cm x 29cm

Il y a tout juste dix ans, en 1998, la marque Bugatti renaissait de ses cendres sous l´égide du Groupe Volkswagen. Après une longue période d´inactivité, qui suivit l´ultime apparition publique d´une automobile Bugatti dans une compétition sportive, en 1956, après une résurrection avortée en Italie, entre 1987 et 1995, la marque rebondissait enfin sous les auspices d´un puissant groupe industriel. Avec son esprit d´élitisme et son extrême sophistication technique, la nouvelle Bugatti « Veyron » restitue l´âme des Bugatti ancestrales tout en insufflant à la marque une coloration éminemment moderne.

Un souci de raffinement et d´anticonformisme a toujours nourri l´histoire de la famille Bugatti. C´est ce destin singulier, ces destinées recomposées au hasard des drames et des coups d´éclat, que ce Journal d ’une saga raconte au fil des jours.

L´histoire démarre avec l´ascendance d´Ettore Bugatti, la flamme artistique ayant été allumée par son grand-père, puis sublimée par son père, Carlo, et dramatisée par son frère, Rembrandt, le seul membre de la famille à avoir exercé son génie dans un art majeur, en l´occurrence la sculpture.

Ettore Bugatti est entré en automobile à l´aube du XXe siècle en apportant son regard singulier au service de plusieurs entreprises naissantes. Puis son individualisme viscéral le conduisit rapidement à créer sa propre entreprise. Entouré de fidèles complices, bientôt rejoints par Jean, le fils chéri, Ettore Bugatti écrivit une légende qui ne dura que deux décennies, entre-les-deux-guerres.

Au fil des jours, on observe les contributions de cette famille déracinée aux arts appliqués, on mesure la diversité de l´oeuvre d´Ettore et Jean Bugatti qui ont nourri la vie industrielle française tout en défendant ses couleurs sur le front du sport.

Rythmée par une dramaturgie certaine, la destinée de la marque est découpée en six actes qui correspondent aux grandes périodes d´une aventure autant humaine qu´industrielle.