Maserati luxe, sport et prestige
Martin BUCKLEY
Edition ETAI
9782726895795
Dans le monde fabuleux des voitures de sport italiennes, le nom de Maserati est apparu bien avant celui de ses rivales Ferrari et Lamborghini. Pourtant, la marque n'a inspiré que peu d'ouvrages approfondis et l'histoire des Maserati de route est entourée d'une aura de mystère.
Maserati luxe, sport et prestige
Dans le monde fabuleux des voitures de sport italiennes,
le nom de Maserati est apparu bien avant celui de ses rivales Ferrari et Lamborghini.
Pourtant, la marque n ’a inspiré que peu d ’ouvrages approfondis et l ’histoire des Maserati de route est entourée d ’une aura de mystère. Les premières Maserati de course ont vu le jour en 1922 mais ce n ’est qu ’après le rachat de la firme par la famille Orsi, dans les années 1930, que la marque a commencé à s ’intéresser aux voitures de Grand Tourisme.
Ainsi, les GT Maserati sont d ’abord apparues de façon confidentielle dans les années 1950. Elles n ’avaient alors plus grand-chose à voir avec les fondateurs de Maserati, qui avaient quitté l ’entreprise pour créer la marque Osca.
L ’engagement en compétition, en Formule 1 et en Sport, participa à développer l ’image de Maserati, mais lui fit aussi frôler la déroute financière. La renaissance prit la forme d ’une nouvelle six cylindres de route, la 3500 GT, qui constitua la base d ’une grande famille de voitures de sport : elle marquait le début de l ’âge d ’or des Maserati Grand Tourisme conçues par Alfieri.
Toute une série de V8 classiques, dont la fameuse Ghibli, allait suivre. Maserati explora une nouvelle voie avec la Quattroporte - la première supercar quatre portes du monde - et, après la reprise de la marque par Citroën à la fin des années 1960, emprunta une route plus high-tech avec la Bora à moteur central, capable de 275 km/h.
Pendant la période De Tomaso, la production augmenta mais au détriment de la qualité et, lorsque Fiat prit le contrôle de Maserati dans les années 1990, sa réputation était au plus mal. Mais aujourd ’hui, la marque au Trident a retrouvé son rang.
Avec un peu plus de 500 exemplaires, la Bora a connu une diffusion confidentielle en raison de ses tarifs assez élevés équivalents à 120 400€ actuels, contre 85 300 € actuels, pour la Merak. Ça faisait cher le cylindre supplémentaire !
Cet insuccès s’explique aussi du fait que la Bora ne s’est pas non plus inscrite, dans la tradition Maserati qui prévalait depuis les années 1960, à savoir celle de coupés grand tourisme pour quatre adultes et leurs bagages.
La marque, sous la pression de son actionnaire Citroën, a voulu affronter les berlinettes sportives proposées par Ferrari et Lamborghini en oubliant quelque peu sa fidèle clientèle.
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