FORCE OUVRIÈRE CHEZ LES CHEMINOTS DE LA LIBÉRATION A 1954 - LA VOIE DE L'INDEPENDANCE
FORCE OUVRIERE CHEZ LES CHEMINOTS DE LA LIBERATION A 1954 - LA VOIE DE L'INDEPENDANCE
FORCE OUVRIERE CHEZ LES CHEMINOTS DE LA LIBERATION A 1954 -
LA VOIE DE L'INDEPENDANCE
TOME 1
Du Comité d'Action Syndicaliste (CAS) à la création de la Fédération FO des Cheminots, Louis Botella retrace le départ de nombreux militants et adhérents, souvent anciens résistants, de la CGT en 1947. Epris d'indépendance et refusant l'emprise communiste sur leur organisation, ils eurent à surmonter de nombreuses difficultés, à commencer par leurs divergences d'approche.
L'adoubement de Pierre Monate, vieux pionnier du syndicalisme révolutionnaire, lors du Congrès constitutif de la fédération Syndicaliste, ne résolut pas tous les problèmes. Les groupes Force Ouvrière pensaient pouvoir encore changer les choses à la CGT. Ils allaient pourtant suivre le même chemin que le Comité d'Action. Il fallut néanmoins tout le poids de Léon Jouhaux, Secrétaire Général de la CGT depuis 1909, puis Président de la CGT-FO, futur prix Nobel de la paix, pour rapprocher les points de vue et constituer la Fédération FO des Cheminots.
Malgré les obstacles, cette Fédération prit immédiatement toute sa place dans l'actualité sociale, marquée notamment par la reconstruction et la rénovation du rail, la loi sur les négociations collectives de février 1950 et le très important conflit social de l'été 1953 survenu à la suite de la volonté du gouvernement de remettre - déjà - en cause les régimes de retraite des services publics...
Louis Botella évoque également la part prise par les militants cheminots dans la création et le développement de la Confédération Générale du Travail Force Ouvrière, dans la construction de l'Europe qu'ils souhaitaient plus sociale et dans le mouvement syndical Outre-Mer.
De nombreuses archives (y compris celles d'autres organisations syndicales) ont été analysées et différents témoignages des acteurs de cette époque recueillis afin de mieux cerner cette période.
C'est ainsi que des plus humbles aux plus importants, cet ouvrage donne également des esquisses biographiques des militants et militantes qui ont assuré la permanence de Force Ouvrière, que ce soit au niveau national, international ou simplement local par leur action quotidienne sur les lieux de travail (gares, ateliers, dépôts, voie, bureaux, magasins...).
En signant «Force Ouvrière chez les Cheminots», Louis Botella, passionné de recherches historiques, apporte une contribution importante à la sauvegarde de la mémoire collective. Cet ouvrage permettra à tous, adhérents, militants, chercheurs, journalistes, étudiants ou simples lecteurs, d'appréhender l'actualité sociale ferroviaire à la lumière du passé.