CHERGUIYA (ODES LYRIQUES A UNE FEMME DU SAHEL)

Ton nom, ma déesse à la peau d´ambre pétrie de mystères et de parfums, Cherguiya.

« ... Cherguiya est la muse de Diagana comme Laure fut celle de Pétrarque, Cassandre celle de Ronsard, Leïla celle de Qays, etc. Le poète se situe dans la continuité d ’une tradition et dans la continuité d ’une forme poétique, comme l ’indique le sous-titre du recueil : Ode lyrique à une femme du Sahel. Diagana a choisi de décliner ses odes de multiples manières, en des formes variables, mais en privilégiant fréquemment les refrains, les constructions en boucles. Sa poésie semble être une mélopée à scander, à dire à haute voix. Laudative, elle élève Cherguiya au rang de ”déesse à la peau d ’ambre pétrie de mystères, de parfums” et les mots viennent, comme des joyaux, s ’incruster dans des textes soigneusement pesés et cadencés. En exaltant une passion amoureuse pour une Mauresque (arabo-berbère), Diagana réussit ainsi à conjurer une séparation de fait entre une Mauritanie du nord et une Mauritanie du sud, qui ne doivent leur éloignement infinitésimal qu ’au seul pouvoir de la poésie. »
BCLF (Bulletin critique du livre français, 616, janvier 2000)

Un poème de ce recueil est chanté par Bernard Ascal dans son disque Fleuve Atlantique (distribution EPM)

Un poème a été choisi par Bernard Magnier pour son beau livre La poésie africaine, réunissant 19 poètes contemporains. Album illustré par Franck K. Lundangi (éditions Mango, collection Dada).